Accueil » Actualités » 22/12 : L’ACTU DE LA SEMAINE
Une ville répond aux accusations de PAZ ; une étude révèle l’impact du climat sur les moustiques… Que s’est-il passé du côté des nuisibles et de l’hygiène publique ? Retour sur l’actualité de ces dernières semaines.
Dans le but d’étudier les risques de transmission d’organismes pathogènes par la consommation de fromages, l’Anses a annoncé le 13 décembre dans un communiqué, s’apprêter à en fabriquer elle-même dans des laboratoires. L’Agence travaille dans le cadre de deux projets scientifiques sur les risques de transmission de micro-organismes pathogènes de l’animal à l’être humain en consommant des fromages. L’un d’entre eux se penche sur le virus de l’encéphalite à tiques. L’Anses rappelle que quarante-trois personnes l’ont contracté en 2020 dans l’Ain, après avoir consommé du fromage de chèvre au lait cru. Pour réaliser leur étude, les scientifiques vont travailler « à partir de lait artificiellement contaminé » précise le communiqué et vont devoir s’adapter aux normes de biosécurité que ne peuvent pas assurer les ateliers habituels.
Des chercheurs de la Virginia Commonwealth University aux États-Unis ont récemment mené des recherches sur l’impact du climat sur les moustiques.
Intitulée « Warming and top-down control of stage-structured prey: Linking theory to patterns in natural systems », l’étude, réalisée dans la rivière James à Richmond, révèle que la hausse des températures entraîne une hausse du nombre de moustiques. L’efficacité des prédateurs des larves, tels que les libellules, diminue à mesure que le nombre de larves augmente en raison de leur développement accru, entraînant une plus grande proportion d’entre elles atteignant l’âge adulte
Andrew T. Davidson, à la direction de l’étude a déclaré : « Nous pourrions voir de plus grandes populations d’insectes les moins préférés de tout le monde, les moustiques. Bien que les larves de moustiques que nous avons étudiées ici, le moustique de la piscine rocheuse nord-américaine, ces résultats s’appliquent probablement aux espèces de moustiques qui agissent comme vecteurs pour des maladies comme le Nil occidental ou même le virus Zika ».
La ville de Coulomniers (Île-de-France) a été récemment épinglée par l’association Paris Animaux Zoopolis qui l’accuse de gazer les pigeons après les avoir capturés. PAZ s’est donnée pour mission depuis l’an dernier de dénoncer les communes pratiquant des méthodes « cruelles » de régulation des volatiles.
Face à ces accusations, la mairie a répondu en réfutant toute implication dans la capture, le gazage ou le tir à la carabine, relate Le Pays Briard. Elle affirme procéder à une stérilisation, une méthode globalement mieux accueillie. « La municipalité s’est dotée depuis près de 20 ans d’un pigeonnier contraceptif pour réguler la population de pigeons dans la ville, qui représente un enjeu important de salubrité publique ».
La mairie ajoute ne plus effectuer de capture depuis une dizaine d’années, se tournant vers la stérilisation, une méthode qu’elle considère comme plus respectueuse.
Adrien Ribera, journaliste chez IZIPest
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