12/07 : L’actu de la semaine

Un musée marseillais infesté de punaises de lit ; une maladie véhiculée par les rats ; une découverte sur les fourmis charpentières…. Que s’est-il passé du côté des nuisibles et de lhygiène publique ? Retour sur l’actualité de ces dernières semaines.

DANS L'ACTUALITÉ

  • Le 5 juillet, selon L’Informé, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert fin mai une enquête pour blessures involontaires et mise en danger après une série de contaminations d’enfants par du fromage morbier contaminé par la bactérie E.coli, en novembre 2023.
  • Le 5 juillet, Nestlé France a annoncé dans un communiqué la mise en examen de la SPAC, filiale de Nestlé France, et de Nestlé France, respectivement les 2 et 4 juillet derniers, suite au scandale des pizzas Buitoni contaminées par la bactérie E.coli en 2022 qui avait conduit à la mort de deux enfants des suites d’insuffisance rénale.
  • Selon les chiffres des Centers for Disease Control and Prevention, 200 cas de dengue ont été recensés dans les États de New York et du New Jersey (USA), depuis le début de l’année, rapporte ABC News. Dans tout le pays, ce nombre s’élève actuellement à 2 500 personnes, cinq fois plus qu’à la même période en 2023.
  • Lundi 1er juillet des pompiers ont dû intervenir dans le jardin de la Grande vigne à Dinan (Côtes-d’Armor) auprès de 9 écoliers piqués par des guêpes lors d’une sortie scolaire. Ils ont pu retourner en cours après avoir été auscultés par les secours, relate Le Télégramme.
  • À Montréal (Québec), plusieurs citoyens lancent un appel à l’aide alors que plusieurs dizaines de rats pullulent dans un quartier résidentiel. Cette infestation serait due à un important dégât des eaux chez un habitant qui a poussé les autorités de la Ville à couper l’alimentation d’eau du bâtiment. Selon Le Journal de Montréal, les habitants se sentent abandonnés l’Arrondissement de Montréal-Nord, qui n’a pas agi pour mettre fin à cette prolifération.
  • Le 20 juillet prochain, l’association Projet Animaux Zoopolis organisera une manifestation, place de la République à Châteauroux (Indre), pour demander l’arrêt du gazage des pigeons dans la commune, rapporte La Nouvelle République.
  • À Worcester en Angleterre, deux fois par semaine, le faucon Bella est lâché pour faire fuir les goélands, à la suite d’une décision du conseil municipal, raconte la BBC.
  • Le désencombrement d’un appartement insalubre à Vandroeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) a conduit à une importante invasion de cafards, selon plusieurs locataires qui ont témoigné à L’Est Républicain dans un article du 9 juillet. 
  • D’après une étude scientifique menée par des chercheurs de l’université de Lausanne (Suisse) et Würzburg (Allemagne), parue dans la revue Current Biology le 2 juillet dernier, les fourmis charpentières de Floride seraient capable de nettoyer les plaies et d’amputer des membres de leurs congénères pour les soigner.
  • El País explique que des chercheurs de l’Institut Maimónides de recherche biomédicale de Cordoue en Espagne ont découvert plusieurs cas de patients atteints de l’hépatite E des rats, causée par le virus Rocahepevirus ratti. La maladie a dabord été détecté en Allemagne chez des rats puis chez les humains à Hong Kong en 2018.

LE GROS SUJET

Un musée marseillais victime de punaises de lit

Le Mucem, un musée de Marseille, a été contraint de fermer ses portes les lundi 8 et mardi 9 juillet avant de rouvrir ce mercredi.

Dimanche 7 juillet, des punaises de lit ont été découvertes dans des salles du musée, rapporte La Provence. L’infestation était localisée à des endroits précis, selon Pierre-Olivier Costa, le président du site. 

Fin juin, des employés s’étaient plaints de piqûres, ce qui a conduit à une inspection du bâtimentEt poursuit en expliquant le déroulement de l’inspection Mais pour la direction, cette peur est « parfois irrationnelle » et poursuit en expliquant le déroulement de l’inspection « des chiens renifleurs ont marqué un arrêt dans trois salles d’exposition et quatre bureaux la semaine dernière, ce qui nous a conduits à traiter immédiatement ces espaces. Des experts ont ensuite examiné les espaces et n’ont constaté que deux punaises de lit. Devant les craintes des agents, on a mis en place une triple expertise et nous sommes allés au-delà de ce qui recommandé pour ce type de cas. C’est pourquoi nous avons fermé ce lundi, pour un examen complet permettant de rassurer tout le monde. On a également examiné les piqûres et aucune n’était causée par des punaises ».

Adrien Ribera, journaliste chez IZIPest

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